Beau. Sans s’adonner à de l’esthétisme primaire, il est important de le dire. C’est un beau magazine. Enfin un jajazine comme le désignent ses auteurs. La philosophie est simple : partager de charmantes histoires d’hommes et de femmes qui vivent le vin au quotidien.
Il est épais comme un manuel scolaire, dès lors l’hésitation pourrait survenir. Il n’en est rien : la couverture est attrayante, elle « claque », belle de simplicité. Et puis, le réflexe de tout un chacun : faire défiler les pages à toute vitesse à la seule pression du pouce. Fragrance : livre neuf. La lumière des photos interpelle. Alors la curiosité croit et le lecteur s’intéresse. Focus sur une appellation, portrait d’un vigneron, histoire d’échanson, escapade outre hexagone, nombreux sont les thèmes abordés au fil des 176 pages. Néanmoins la rédaction ne s’est pas noyée en conservant ses deux fils d’Ariane : un phrasé chiadé et une exceptionnelle netteté des clichés. Saupoudrez le tout de papier glacé et vous obtenez un périodique d’une humanité juste et intense.
Pour les boulimiques de lecture, les hédonistes avertis, nous vous conseillons le grand frère de 12°5 des raisins et des hommes des mêmes Editions Thermostat 6 : 180°C des recettes et des hommes. Ce semestriel du bien-manger sortira son 9e numéro en avril prochain.
Excellente lecture !