En cette période de fêtes, beaucoup penseront moelleux en entendant Jurançon. Et ils ont raison ! 80 % de l’aire d’appellation se destine à une production de vins moelleux, le reste pour les blancs secs. Henri RAMONTEUX a pris l’exact contre-pied. Certes, il a autant de cuvées en moelleux qu’en secs, six de chaque, mais dans des proportions très majoritaires pour le sec. Il garde toujours le Petit Manseng comme colonne vertébrale et fait ensuite la part belle aux cépages autochtones tels que le Camaralet, le Lauzet ou encore le Courbu plantés sur ses 43 hectares de coteaux orientés sud-sud-est.

Ainsi, le domaine signe une gamme équilibrée de Jurançons secs allant du vin de copains au grand blanc de gastronomie. Côté moelleux, l’élaboration de toutes les cuvées dépend uniquement de la météo du millésime. Si celle-ci est clémente, les vendanges peuvent aller d’octobre (Ballet d’Octobre) à parfois janvier (Folie de Janvier).
Dans tous les cas, l’équilibre entre la fraîcheur et le sucre est brillamment maîtrisé. De quoi nous faire dire qu’avec Cauhapé, chaque situation mérite un Jurançon.